Offres culturelles théâtres

Série d'illustration "Entrechats"
Série d'illustration "Entrechats" © Mélie Jouassin‎

Centre Mandapa

Le centre Mandapa propose aux étudiants de bénéficier du tarif enfant sur toute la programmation 2023/2024 Passeport pour l'Asie Orientale, sur présentation de la carte étudiante.

Deux hommes de dos accrochés par un harnais
Une Ombre vorace, Mariano Pensotti, photo de répétition © Sebastián Arpesella‎

Théâtre Monfort

Le théâtre Monfort propose aux étudiants une offre préférentielle de 8€ sur la sélection de pièces suivante, via un code promotionnel communiqué dans la newsletter Culture et loisirs et la présentation de la carte étudiant à l'entrée.

Dicklove, du 2 au 10 octobre 2024
Juglair 
Dicklove, c’est Beyoncé et Johnny réunis dans un show intimiste et grandiloquent ! Sur une mini-scène avec, en son centre, une barre de pole dance tout en brillance, se déploie un spectacle acrobatique et chorégraphié, performance exaltée sur les questions d’identité.

Pister les créatures fabuleuses, du 10 au 19 décembre 2024
Pister, c’est relever la trace d’un animal et suivre ses empreintes dans le paysage pour en percer les secrets. Baptiste Morizot, penseur du vivant, se livre régulièrement à cette pratique qu’il rapporte dans des récits, témoins de son émerveillement pour la nature. C’est à partir de l’une de ses conférences, adressée au jeune public, que la metteuse en scène Pauline Ringeade imagine Pister les créatures fabuleuses, un spectacle construit comme une aventure. Portés sur scène par une actrice remarquable, les mots du philosophe vibrent avec les frémissements de la forêt.

Waré Mono, du 5 au 8 mars 2025
Conçue avec la participation d’un groupe d’enfants, cette création poétique et politique de Kaori Ito raconte comment les failles construisent l’humanité. Comment réparer l’enfance ? Pour répondre à cette interrogation, la chorégraphe s’inspire du kintsugi, cet art japonais qui consiste à raccommoder des objets cassés, non pas en dissimulant les fissures, mais en les sublimant avec de l’or. Dans Waré Mono, Kaori Ito invite ses acolytes Issue Park et Noémie Ettlin à camper deux personnages malicieux.

Habiter, du 20 au 23 mai 2025
Avec Habiter, l’autrice et metteuse en scène Patricia Allio et l’acteur Pierre Maillet s’attachent à défaire une conception normative et naturaliste de la dualité des genres, pour penser le caractère mutable et pluriel de l’identité. Fantaisie queer, ce monologue à la forme de petit théâtre brut intègre autant de digressions philologiques, en apparence fantasques, que d’illustrations documentaires empruntées à l’actualité récente ou à l’histoire de l’art. Par le truchement de jeux de langage et de pirouettes onomatopiques et anagrammiques, cet éloge d’une identité nomade inter et transspéciste ouvre à la considération politique d’un monde sans frontières.

Une ombre vorace, du 20 au 24 mai 2025
Jean Vidal est guide de haute montagne. Son père, un célèbre alpiniste, a disparu en tentant d’escalader le Cervin en solitaire, il y a trente ans. Lors d’une récente ascension, Jean Vidal, surpris par une tempête, pénètre dans une grotte et découvre un corps congelé. S’approchant, à la fois surpris et horrifié, il constate qu’il s’agit de celui de son père. Deux ans plus tard, un producteur de cinéma fait appel à un célèbre acteur, Michel Roux, pour incarner à l’écran l’odyssée de Jean Vidal… Dans Une ombre vorace, en donnant vie à ces deux protagonistes, le metteur en scène argentin Mariano Pensotti, avec son sens aigu de la narration, compose une « œuvre documentaire fictionnelle », une histoire présentée comme réelle mais dont la part imaginaire est presque totale.

The new path (groupe Sinnoi), le 27 mai 2025
SINNOI, quatuor hétéroclite et singulier, délivre avec The New Path, une musique unique en son genre, brouillant joyeusement les frontières entre les styles, au rythme de compositions délicieusement hybrides. Le groupe se présente comme la rencontre au sommet de Wonsool Lee, bassiste reconnu sur la scène jazz coréenne ; Bora Kim, dont la vaste gamme musicale navigue entre le gyeonggi minyo (chanson folklorique coréenne) et le jeongga (genre vocal traditionnel) ; Godam, musicien électronique et Nayeon Lee, joueuse d’instruments à vent.

Portrait de 4 personnes
Fampitaha, fampita, fampitàna © Harilay Rabenjamina‎

Théâtre de Choisy-le-Roi

Le théâtre de Choisy-le-Roi propose aux étudiants une offre préférentielle de 6€ sur la sélection de pièces suivante, sur présentation de la carte étudiant à l'entrée.

Ten, le mardi 5 novembre 2024 à 20h
Abbas Kiarostami / Guilda Chahverdi 
Transposé sur scène par Guilda Chahverdi en langue persane surtitrée, Ten nous présente dix séquences formatrices de la vie émotionnelle de cinq femmes iraniennes, de classes sociales et de générations différentes. Leurs paroles sont prononcées dans l’espace clos d’une voiture, propice à la délivrance des mots, durant un trajet du quotidien. Ces cinq femmes pourraient n’en être qu’une. Au-delà de ces trajectoires personnelles, l’oeuvre cinématographique de Kiarostami évoque les grands thèmes de l’existence humaine : la famille, la religion, la sexualité, l’éducation, l’amour et le langage. Dans une mise en scène sobre mais immersive, Guilda Chahverdi parvient à donner la parole aux femmes iraniennes. Elles nous livrent leur combat dans l’affirmation de leur existence face à la violence et la tyrannie qui s’acharnent dans le pays.

Sorcières / Kimpa Vita, le jeudi 12 décembre 2024 à 20h 
DeLaVallet Bidiefono / Compagnie Baninga
Figure iconique du continent africain, représentant la liberté et l’indépendance, Kimpa Vita inspire à DeLaVallet Bidiefono un spectacle puissant, rock et intense.
Le chorégraphe et danseur congolais revient embraser la scène du Théâtre en donnant voix et corps à Kimpa Vita, la « Jeanne d’Arc d’Afrique ». En 1704, elle a une révélation. Autoproclamée « envoyée de Dieu », elle tente de libérer le Royaume Kongo et entre en lutte contre l’horreur de l’esclavage.

Le mauvais espritle mardi 4 mars 2025 à 20h 
Christelle Harbonn / Karima El Kharraze / Compagnie Demesten Titip
Esprit es-tu là ? Un voyage aux quatre coins du monde entre rêve et réalité, à travers des récits d’enfants qui réinventent et s’approprient les légendes culturelles et familiales.
Mauvais Esprit part d’une fable qui révèle comment nos peurs issues de l’enfance colorent notre perception du réel et façonnent notre identité. La pièce est racontée en français, en arabe et en mandarin par des enfants d'ici et d'ailleurs. Ils nous invitent à découvrir le monde tel qu’ils l’imaginent quand ils ferment les yeux et vont pour s’endormir.

Fampitaha, fampita, fampitàna, le jeudi 13 mars 2025 à 20h 
Soa Ratsifandrihana
Entre oralité, composition musicale et création chorégraphique, un spectacle qui nous rappelle que nos corps, comme nos paroles, sont porteurs d’histoires.
Fampitaha, fampita, fampitàna, trois mots malgaches signifiant comparaison, transmission, et rivalité. Deuxième chapitre d’un diptyque commencé avec sa création radiophonique Rouge Cratère, la chorégraphe Soa Ratsifandrihana cherche un vocabulaire entre les corps et l’histoire pour comprendre ce qui les lie et ce qui les singularise. Soa s’entoure du guitariste Joël Rabesolo et des performeur.euses Audrey Merilus et Stanley Ollivier pour construire une altérité nouvelle où les corps sortent de leur mutisme en s’offrant la possibilité du langage.

Radio live – vivantes, vendredi 28 mars 2025 à 20h 
Aurélie Charon / Amélie Bonnin
Depuis dix ans, Radio live fait dialoguer des jeunes gens du monde entier, dans un spectacle nourri de sons et d’images réalisés en direct, où les visages des générations précédentes et de celles qui arrivent portent leurs récits de vie sur scène. Tout est écrit sauf ce qui est dit : la parole est vivante et spontanée. Au printemps 2024, Aurélie Charon et Amélie Bonnin créent un nouvel épisode, Radio live – Vivantes. Le récit collectif de trois jeunes femmes originaires de Syrie, de Bosnie et d’Ukraine. Le récit de conflits contemporains, de souvenirs et de cicatrices, de colères et de tendresses qui sont intactes. Entre ambiance radiophonique et documentaire, cette performance protéiforme explore la mémoire, les identités, l’engagement et la transmission entre les générations pour faire advenir des temps meilleurs.

Braveheart, mardi 29 avril 2025 à 20h
Wael Kadour
De l’écriture du traumatisme au trauma de l’écriture. Un spectacle puissant sur les blessures causées par l’exil.
Écrit et mis en scène par Wael Kadour, Braveheart nous plonge dans l'histoire poignante d’Aline, réfugiée syrienne récemment installée en France. Plus personne ne se préoccupe du drame qu’a vécu Aline, le monde est bien trop occupé par une pandémie et de nouvelles guerres. Avec beaucoup de chagrin et un peu de volonté et d’amour, elle tente de continuer à vivre. Mais le monde qu’elle a réussi à se construire menace une nouvelle fois de s’effondrer : une rumeur lui parvient selon laquelle son ancien bourreau a fui le pays et est devenu un réfugié, comme elle.
En proie aux délires causés par son passé traumatique, Aline doit trouver une nouvelle réalité pour sa vie. Elle se plonge dans l’écriture de son histoire, tout en vivant une histoire d’amour. Mais peu à peu, les frontières entre réalité et fiction se brouillent. La mécanique de la violence mène progressivement Aline dans une spirale destructrice. La création devient le miroir d’une âme aussi faible que courageuse, abimée par l’exil.