Axes de recherche du PLIDAM
Positionnée dans le contexte de la diffusion, de l’apprentissage et de l’enseignement des langues, l’équipe Pluralité des Langues et des Identités : Didactique – Acquisition – Médiations (PLIDAM) a vocation à être située dans le champ d’une recherche finalisée : étude des processus d’acquisition des langues, des relations enseignants/apprenants, impact des nouvelles technologies dans la transmission des connaissances, design de nouveaux diplômes, réalisation d’outils d’enseignement.
La « didactique des langues et des cultures », telle qu’entendue dans ce projet, a pour finalité d’inscrire la description et la transposition des langues et des cultures dans un objectif d’enseignement, de formation et de recherche. Il s’agit de mieux maîtriser les méthodologies et approches d’enseignement et leurs fondements théoriques en s’appuyant sur une analyse plus approfondie des situations éducatives, des cultures d’apprentissage des langues étrangères et du marché des langues et des littératures.
Dans cette définition, l’équipe réaffirme la force du lien entre « langues » et « cultures », et fait œuvre d’innovation en ouvrant le champ disciplinaire jusqu’alors resserré autour de la linguistique appliquée. La réflexion proposée positionne les enjeux de la didactique des langues étrangères dans un cadre disciplinaire élargi, celui dicté par les évolutions de notre société du savoir, ainsi que les missions et les responsabilités éducatives et sociales des institutions concernées par la diffusion et la valorisation des langues, des littératures et des cultures. L’équipe se propose d’éclairer, par ses travaux, les conséquences et les perspectives qu’ouvrent dans ses champs de recherche privilégiés, le processus de la mondialisation, l’accélération de la construction européenne et la francophonie.
En 2014, suite à une réflexion collective et afin de tenir compte des expertises des nouveaux membres de l’équipe, les quatre axes du précédent quadriennal ont été reconfigurés et un nouvel axe (« Littérature et culture en didactique des langues ») a été créé. Un axe 6 intitulé "SémioMed - Sémiotique, corpus multimédias et usages" a été créé en 2018. Les activités de l’équipe sont aujourd’hui articulées autour des 6 axes ci-dessous qui sont autant d’enjeux de l’enseignement/apprentissage des langues et des cultures étrangères.
Axe 1 - Politiques linguistiques, plurilinguisme et représentations
Axe 1 - Politiques linguistiques, plurilinguisme et représentations
Co-responsables : Shahzaman HAQUE et Thomas SZENDE
Membres de l'axe : George ALAO - Evelyne ARGAUD - Joël BELLASSEN - Frosa BOUCHEREAU - Amel BOUGHNIM - Stella CAMBRONE-LASNES - Isabelle CROS - Shahzaman HAQUE - Emmanuel KAMBAJA - Jin-Ok KIM - Diana KIRILOVA - Rei KOMAI - Heba LECOCQ - Françoise LE LIÈVRE - Min LIAO - Chi Miao LIN - Chanyueh LIU - Olivera MLADENOV - Céline PEIGNÉ - Judith RODRIGO - Natasha ROUDEIX - Elli SUZUKI - Françoise WOLF MANDROUX - Soyoung YUN-ROGER
Cet axe aborde les politiques linguistiques en les situant à l’articulation de deux échelles, celle des individus et celle des Etats. En élaborant et en mettant en œuvre (ou non) une politique linguistique, les États interviennent sur la relation entre les langues ou parlers en présence (vernaculaires, véhiculaires, langue(s) nationale(s), officielles, régionales, minoritaires, déterritorialisées… etc.), et sur les identités individuelles et collectives (communautaires, régionales, nationales etc.). Le cas échéant, les aménagements linguistiques peuvent aussi avoir un impact sur les mobilités, donc sur les populations migrantes, leur insertion et leur appropriation de nouvelles pratiques langagières. Les membres de l’axe s’intéressent notamment aux processus de sécurisation/insécurisation linguistique, et partant, à l’émergence de diverses formes de domination, de marginalisation et d’inégalité sociale.
L’axe vise également à réfléchir aux tenants et aux aboutissants de diverses formes de politiques linguistiques, qu’elles interviennent au niveau des statuts des langues ou au niveau de leur corpus. Il s’inscrit notamment au croisement de réflexions sociolinguistiques et didactiques, prenant acte de la dimension éducative et interventionniste de ces politiques.
Les résultats attendus peuvent aussi bien être de nature à renforcer l’expertise des enseignants en matière de compréhension des systèmes dans ou sur lesquels ils sont appelés à intervenir qu’à susciter une offre de formation (formation continue, action extérieure) et des publications. En particulier, cet axe a pour finalité de nourrir la réflexion des institutions éducatives ou celles centrées sur l’analyse de politiques linguistiques en contexte plurilingue.
En outre, les membres de cet axe partagent un questionnement sur les profils des enseignants et des apprenants, et s’intéressent aux dynamiques sous-tendant la construction des représentations sociales des langues, la constitution d’un capital plurilingue et pluriculturel, la mobilisation d’un capital de mobilité et l’alimentation d’une réflexion sur la marchandisation des langues dans un espace de plus en plus mondialisé. Les résultats des travaux des membres de l’axe pourront également fournir des ressources mobilisables par les apprenants et les enseignants dans le cadre de leur formation ainsi que la formation continue d’acteurs éducatifs extérieurs.
Mots-clés : politiques linguistiques, représentations, plurilinguisme, mondialisation, mobilité.
Axe 2 - Didactique et enseignement/apprentissage des langues
Axe 2 - Didactique et enseignement/apprentissage des langues
Co-responsables : Jing GUO et George ALAO
Membres de l'axe : Evelyne ARGAUD - Arnaud ARSLANGUL - Joël BELLASSEN - Georges GALANES - Jing GUO - Shin-Tae KANG - Jin-Ok KIM - Rei KOMAI - Georges KOSTAKIOTIS - Jovan KOSTOV - Jing LI LANTIGNER - Min LIAO - Chi Miao LIN - Chanyueh LIU - Olivera MLADENOV - Viet Anh NGUYEN - Patrice POGNAN - Iman SRIDI - Françoise WOLF MANDROUX - Xiang ZHANG - Rong ZHANG FERNANDEZ
Dans cet axe nous nous intéresserons à tous les éléments liés à l’enseignement/apprentissage d’une langue étrangère en général et il comporte deux programmes de travail :
A. "compétences en langue : construction et modalités d'appropriation"
piloté par Jing GUO et Georges GALANES
Nous nous interrogeons d’une part sur les manières dont l’apprenant construit les compétences langagières dans différents environnements et d’autre part sur les facteurs influant sur cette construction. Dans ce processus, nous analysons les relations entre les micro-compétences, les stratégies, les motivations, les scénarii, l’autonomie, la mémoire, les interactions, dans l’apprentissage implicite et explicite des langues étrangères.
D’autre part, nous sommes intéressés par la conception et l’optimisation des dispositifs de l’enseignement. Nous nous interrogerons sur les façons d’articuler différentes modalités d’apprentissage, à savoir le travail en présentiel et à distance, le travail individuel et le travail de groupe ou encore l’apprentissage sous forme de jeux, de projets ou d’atelier théâtral. Nous observons les rôles de différents acteurs, leurs caractéristiques et leur évolution.
La question de la normalisation et de l’évaluation de ces nouvelles modalités d’apprentissage dans l’enseignement institutionnel est au centre de notre préoccupation.
B. Programme RAFAL (recherche, accompagnement, formation et appropriation en langues)
piloté par Céline PEIGNÉ
Ce deuxième programme se consacre à la question de la formation des enseignants et se propose de mener :
Une réflexion de recherche sur la formation des enseignants de langue (accompagnement au développement d’une réflexivité critique) qui peut bénéficier aux équipes de formations DDL (à l'INALCO et ailleurs), aux étudiants et, pourquoi pas, à des enseignants qui souhaiteraient démarrer un atelier de partage de pratiques articulant formation didactique et formation à la recherche des étudiants. Cela inclut, en tant qu'enseignant.e.s chercheur.e.s, un travail de recherche réflexif et critique sur nos pratiques et sur les manières de mieux former (dans une perspective auto-formative mais aussi en tant que formateur de formateurs, sur les pratiques de formation à l’enseignement et à la recherche, en tant qu’enseignants de langue…).
Ce travail s’inscrit dans les recherches au sujet de l’appropriation des langues et des pratiques universitaires d’appropriation d’une démarche de recherche et de professionnalité.
Axe 3 - Lexique et traduction : quelle didactique ?
Axe 3 - Lexique et traduction : quelle didactique ?
Co-responsables : Louise OUVRARD et Sibel BERK-BOZDEMIR
Membres de l'axe : Elena AKBORISOVA – Sibel BERK - Yohannes BEYENE - Frosa BOUCHEREAU - Nathalie CARRE - Lian CHEN - Nathalie DHERBEY CHAPUIS - Georgios GALANES - Emmanuel Kambaja - Heba LECOCQ - Diana LEMAY - Chanyueh LIU - Nana METREVELI - Delombera NEGGA - Viet Anh NGUYEN - Raphaël OTHO - Patrice POGNAN - Odile RACINE - Narivelo RAJAONARIMANANA - Alice Marie Linah RAVONJIARISOA - Iman SRIDI - Salif SY - Thomas SZENDE - Monika SZIRMAI - Soyoung YUN-ROGER - Xiang ZHANG - Rong ZHANG-FERNANDEZ
Le mot est un point de rencontre entre langue, société et histoire et s’imprègne de valeurs particulières que lui confère son insertion dans les divers types de discours littéraires, scientifiques, idéologiques, etc. « Caisse de résonance » de la communauté qui le véhicule, le lexique doit être envisagé comme un ensemble partiellement structuré.
S'appuyant sur les recherches linguistiques et didactiques les plus récentes, cet axe contribuera à dessiner le profil des lexiques des langues les plus diverses et établir les corrélations les plus larges possibles entre lexiques, cultures et leur acquisition.
Les membres de différentes communautés linguistiques n’extériorisent pas leurs pensées et n’expriment pas leur sensibilité avec le même équipement linguistique Apprendre le lexique revient à s’approprier les multiples valeurs et propriétés, explicites et implicites, des mots qui illustrent la capacité des communautés à opposer des concepts qui dans d’autres communautés ne sont pas distingués ou, inversement, unifier des concepts distingués dans d'autres communautés.
Si les contours du vocabulaire général sont perpétuellement remis en question par l’évolution matérielle de la société, la langue spécialisée n’est pas épargnée par ce phénomène. Saisir l’emploi précis des termes partagés par une communauté et bien délimiter les concepts qu’ils couvrent est une opération souvent délicate. La tâche devient plus ardue lorsque ces termes dépassent le discours du spécialiste pour intégrer celui du simple usager. La lexicographie et la terminologie bilingues/multilingues supposent une analyse contrastive de plusieurs lexiques, une prise en compte des besoins du public et des acquis de la didactique des langues observées.
Un tel ensemble de questionnements offre une ouverture sur la traduction en tant que contact de langues et pratique de réexpression et d’interprétation à implications sociales et idéologiques. Les liens entre didactique et traduction peuvent être abordés de manières différentes, selon que l'on envisage la traduction pédagogique ou la traduction professionnelle, dispositifs appelés à s’enrichir mutuellement : l’exercice académique de « thème » ou de « version » dans les études de langues étrangères peut être un prélude à une pratique professionnelle complexe. Car la traduction va au-delà de la simple recherche de « correspondances » sémantiques entre des mots : traduire est un lieu de compréhension, de choix et de médiation linguistique et culturelle entre modes d’écriture et traditions de productions textuelles.
Atelier de recherche : 7 mars, 26 avril et 4 octobre 2017 (.docx / 15.71Ko)
Axe 4 - Littérature et culture en didactique des langues
Axe 4 - Littérature et culture en didactique des langues
Co-responsables : Frosa PEJOSKA-BOUCHEREAU et Madalina VARTEJANU-JOUBERT
Membres de l'axe : George ALAO - Evelyne ARGAUD - Ursula BAUMGARDT - Frosa BOUCHEREAU - Nathalie CARRE - San Simon COULIBALY - Isabelle CROS - Joëlle DALÈGRE - Diana KIRILOVA - Georges KOSTAKIOTIS - Diana LEMAY - Chanyueh LIU - Ildiko LORINSZKY - Nana METREVELI - Delombera NEGGA - Patrice POGNAN - Narivelo RAJAONARIMANANA - Alice Marie Linah RAVONJIARISOA - Soksereyvathnea SRENG - Thomas SZENDE - Monika SZIRMAI - Rong ZHANG-FERNANDEZ.
L’axe "Littérature et culture en didactique des langues" a pour objectif d’étudier la place et la fonction de la littérature orale ou écrite en didactique des langues ; de définir une nouvelle approche du texte littéraire afin de penser de nouvelles relations et de nouveaux usages possibles. Il s'agira d'appréhender la littérature comme un langage sur le réel, produit du réel, agissant sur le réel qui comprend l'expression et la communication en dehors de l'oral, tout en faisant de l'oralité sa matrice fondatrice et structurelle. Ce langage, qui dispose de tous les modes du «dire», jusqu'à son débordement et son retranchement, intègre tout à la fois l'oralité et l'écriture, le dicible et l'indicible, le pensable et l'impensable, le factuel et l'imaginaire. Et, parce qu'apprendre une langue est avant tout saisir et produire du sens, appréhender le réel et l'humain dans sa diversité, son altérité et sa complexité, la littérature est indissociable de l'enseignement des langues en ce qu'elle exprime le sens du réel et de l'humain.
Le texte littéraire – produit d’une culture spécifique – est le lieu d’expression privilégié de celle-ci. Découvrir un texte en langue originale, c’est pénétrer dans un univers culturel et ses codes, ainsi la littérature offre un corpus particulier pour entrer dans la culture de l’Autre et, par effet de miroir, dans sa propre culture : elle constitue un espace privilégié de lectures de l’altérité et des identités. Mise en forme esthétique de représentations partagées par les membres d’une même communauté, révélateur de contextes historiques, politiques et sociaux, le texte littéraire ouvre des portes, à travers une conscience individuelle et une écriture singulière, sur des modes de pensée, des rapports au monde, autant de révélateurs d’un imaginaire social et culturel collectif reconnu par la communauté.
Les traces littéraires en langues minorées, intégrant les langues hybrides telles les créoles, les pidgins, sont convoquées pour l'étude et l'enseignement de ces langues, en l'absence de dictionnaires, de grammaires, de manuels ou de méthodes d'apprentissage. La littérature accompagne les langues minorées, voire leur sert de fondations, dans leur projet d'accession au statut officielle de "langue littéraire", lui-même indissociable du projet politique d'autonomisation ou d'indépendance.
Les autres pistes explorées par l'axe sont :
- l'étude de la circulation et des « métamorphoses » du texte littéraire et la manière dont celui-ci peut être mis en valeur dans l’enseignement au travers des différents supports (audiovisuels, nouvelles technologies) par lesquels il circule
- le recours au numérique transforme-il le texte littéraire, permet-il une meilleure circulation, connaissance et exploitation ? (la génétique des textes et le numérique).
- l'édition numérique : interroger le recours aux liens hypertextes (image, texte, son)
- la création : comment se met-on à écrire ? Et comment apprend-on à composer : l’apprentissage ou la joute poétique en Sardaigne (gara poetica), en Crète ou à Karpathos (mandinadhès), dans le Nordeste brésilien (cantoria) ou encore sur la côte swahili, pour ne citer que quelques exemples, fait appel à des techniques d’imprégnation/mémorisation différentes de celles développées en France, où la tradition écrite est très enracinée. Peut-on apprendre à composer en langues étrangères et si oui comment ? Les expériences d’ateliers d’écriture, de creative writing, mais aussi d’improvisations poétiques peuvent être étudiées, ainsi que la dimension de « texte-modèle » que prennent souvent les textes littéraires.
- Réflexion sur la relation texte-lecteur et sur la réception du texte littéraire
- Comment élaborer un corpus de textes littéraires destinés à l'enseignement des langues
Repenser la place et les usages de la littérature en didactique des langues peut nous amener à adopter des approches pluridisciplinaires avec lesquelles, de concert, travaillent le didacticien, le théoricien de la littérature, le sémioticien et les spécialistes de communication interculturelle et des nouveaux médias.
Séminaire doctoral annuel 2016-2017 (.pdf / 193.84Ko)
Rapport de mission Séminaire Lancaster 02 mai 2017 (.docx / 21.35Ko)
Powerpoint Frosa Bouchereau Séminaire Lancaster 02 mai 2017 (.pdf / 1.18Mo)
Axe 5 - Développement et pratique d’outils numériques
Axe 5 - Développement et pratique d’outils numériques
Co-responsables : Odile RACINE et Ivan SMILAUER
Membres de l'axe : Elena AKBORISOVA - Sibel BERK - Amel BOUGHNIM - Stella CAMBRONE-LASNES - Nathalie DHERBEY CHAPUIS - Thierry GEOFFRE - Jing GUO - Liliane HODIEB - Shin-Tae KANG - Jovan KOSTOV - Diana LEMAY - Jing LI LANTIGNER - Chi Miao LIN - Chanyueh LIU - Ildiko LORINSZKY - Viet Anh NGUYEN - Raphaël OTHO - Louise OUVRARD - Patrice POGNAN - Odile RACINE - Ivan SMILAUER - Iman SRIDI - Elli SUZUKI - Salif SY - Thomas SZENDE - Jue WANG SZILAS - Françoise WOLF MANDROUX - Xiang ZHANG
Plusieurs membres de Plidam sont des auteurs de dictionnaires, de grammaires, de méthodes d’apprentissage des langues. Ces outils sont nécessaires à l’apprentissage et/ou à l’usage d’une langue. Certains de ces outils peuvent être emblématiques : le dictionnaire monolingue est une des marques tangibles de l’existence d’une communauté linguistique.
Internet permettra de plus en plus d’apporter avec lui, partout où il pourra arriver, des outils linguistiques. Cela veut dire aussi avoir des politiques permettant de s’approprier, non seulement l’usage de l’internet, mais surtout de s’approprier le savoir-faire pluridisciplinaire qui permet la création des outils dont il faut noter que les formes dites « dématérialisées » ne suppriment pas les formes concrètes du livre, mais imposent une relation d’ordre, les formes matérielles gagnant considérablement à avoir été conçues à l’aide de formes dématérialisées.
Nos perspectives se doivent d’être multiplateformes et multilingues. Au plan de la conception et de la diffusion des outils, c’est l’ensemble des supports de l’internet qui doivent être pris en compte : du mainframe au téléphone en passant par les ordinateurs portables et les tablettes. Avoir des perspectives multilingues implique de prendre en considération la somme des langues pour la généralité des outils de fabrication des outils linguistiques, mais aussi de tailler sur mesure des outils adéquats à un groupe de langues.
Cet ensemble vise à mettre les données à la disposition des acteurs de l’enseignement des langues pour la conception et la production d’ouvrages divers à visée pédagogique (dispositifs et méthodes d’(auto) apprentissage de langues, lexiques et dictionnaires, grammaires), à en accélérer les processus de fabrication et à permettre une réflexion sur leur appropriation par les formateurs, les enseignants de langues et les apprenants.
Nous organisons l’axe 5 en trois groupes de tâches complémentaires :
I. Traitement automatique des textes, corpus et bases de données :
- Constitution de corpus textuels, linguistiques et culturels
- Chaîne de traitements automatiques de préparation à l’analyse automatique et aux études lexicographiques
- Bases de données multilingues et multifonctionnelles pour la dictionnairique
II. Plateformes d’enseignement des langues :
- Lexiques portables (tablettes, smartphones)
- Plateformes d’enseignement (Moodle, MOOCs)
III. Portails d’enseignement à distance :
- Projet de conception de sites web d’information / formation pour les langues à l’aide de CMS tels que WordPress.Communautés web 2.0 d’apprenants de langues: conception et implémentation de dispositifs de formation.
Axe 6 - SémioMed "Sémiotique, corpus multimédias et usages"
Axe 6 - SémioMed "Sémiotique, corpus multimédias et usages"
Co-responsables : Peter STOCKINGER et Mylène HARDY
Membres de l'axe : Mylène HARDY, Rick RAZANADRAKOTO, Jue WANG SZILAS
Créé en 2016, le programme de recherche comporte plusieurs projets qui ont la particularité d’être financés sur des budgets spécifiques. Les thématiques concernées s'articulent entre elles ; par leur transversalité, et par large spectre de compétences mobilisées elles concernent l’ensemble des axes de l’équipe PLIDAM et, au-delà, de l’INALCO. Il poursuit les objectifs suivants :
- Offrir une plateforme de concertation et d’échange scientifiques aux chercheurs du PLIDAM impliqués dans des projets de recherche autour du numérique, du patrimoine culturel et linguistique et de la médiation culturelle et linguistique.
- Contribuer à la constitution et valorisation du patrimoine scientifique et culturel de l’INALCO, du PLIDAM et de ses partenaires institutionnels en France et à l’étranger sous forme d’actions concrètes de « terrains de captation, de constitution, d’archivage et de diffusion de corpus notamment audiovisuels (filmiques et photographiques) ».
- Contribuer au développement d’un discours scientifique cohérent et d’une activité de R&D concertée sur la problématique du patrimoine scientifique et culturel, les archives audiovisuelles, la médiation culturelle et l’instrumentation informatique et numérique du travail d’analyse et de valorisation de corpus patrimoniaux.
- Contribuer à la formation des parties prenantes (chercheurs, doctorants, étudiants) aux pratiques de la patrimonialisation et de la valorisation de patrimoines. Le programme SemioMed du PLIDAM réunit actuellement les 5 projets de R&D suivants :Le projet MIGROBJETS qui porte sur les objets de la culture matérielle des migrants et leur médiatisation dans l’espace numérique - projet financé par le Conseil Scientifique de l’INALCO depuis fin mars 2016 pour une durée de 2 (responsable scientifique : Alexandra Galitzine et Peter Stockinger).
- Le projet « Un patrimoine oral malgache en voie de disparition. Collecte, analyse, préservation, diffusion et didactisation » - projet financé par le Conseil Scientifique de l’INALCO depuis mai 2016 pour une durée de 2 ans (responsable scientifique : Louise Ouvrard)
- Le projet ANR « MemoMines » qui porte sur la constitution du patrimoine des anciennes mines dans le nord de la France et son utilisation dans des programmes de médiation culturelle (coordinateur du projet : Sylvie Merviel-Leleu, Univ. de Valenciennes ; responsable scientifique pour la partie INALCO-PLIDAM : Peter Stockinger ; début du projet : janvier 2017 ; durée du projet : 4 ans ; autres chercheurs PLIDAM impliqués dans ce projet : Louise Ouvrard et Heba Lecocq)
- Le programme AAI (Archives Audiovisuelles de l’INALCO) qui se veut une contribution concrète à la constitution du patrimoine audiovisuel de l’INALCO en utilisant les infrastructures nationales d’archivage et de diffusion HAL du CCSD (url du portail AAI : https://hal.campus-aar.fr/AAI). Le programme AAI a été mis en place en mai 2016 dans le cadre du projet ANR Campus AAR (2014 – 2017 ; coordinateur : Peter Stockinger)
Le programme HAL Campus AAR mis en place également dans le cadre du projet ANR Campus AAR. HAL Campus AAR est une coopération avec le CCSD (Centre de Communication Scientifique Directe) du CNRS qui est le maître d’ouvrage de l’infrastructure nationale HAL. HAL Campus AAR est le portail central pour le dépôt pérenne sur HAL des vidéos documentant un patrimoine scientifique ou culturel (url : https://hal.campus-aar.fr/). Le programme entretient des relations étroites avec la filière CFI (Communication et Formation Interculturelle) de l’INALCO et s’appuie sur des partenariats institutionnels en France et à l’étranger : HAL/MédiHAL du CCSD - CNRS, INA Recherche, Université de Valenciennes (laboratoire DeVisu), Université de Lille 3 (laboratoire GERIICO), Université de Paris VIII – Equipe Paragraphe 6)