Regards comparés : environnements, changer d’air(e) - Dégrader

Depuis 2012, l’Inalco s’associe au Festival Jean Rouch et projette au sein de l'auditorium les films de la sélection Regards comparés. Cette année, les projections se tiendront du 24 au 27 novembre 2025 sur le thème de l'environnement. Toutes les séances seront suivies d’un débat avec cinéastes et experts.
Deux femmes sont assises sur deux bancs a l'extrémité du cadre de la photo, devant une clôture. A gauche une jeune femme en maillot de bain et à droite une vieille dame avec une canne
Après nous ne restera que la terre brûlée © Wallonie Image Production (WIP)‎

14h – 15h45

  • La Terre abandonnée, Belgique | 2016 | 73 min | vostf
    Un film de Gilles Laurent (Belgique)

Cinq ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, la petite ville de Tomioka est toujours vide de ses quinze mille habitants. Pourtant quelques rares individus sont revenus sur cette terre brûlante de radiations. Alors que les travaux de « décontamination », orchestrés par le gouvernement nippon, semblent dérisoires et vains face à l’étendue du séisme tant humain qu’écologique, l’existence apparemment déraisonnable mais paisible de ces irréductibles nous rappelle qu’un bout de terre est, en dernière analyse, notre lien le plus sûr au monde.

Interventions :

  • Cécile Brice-Asanuma (à confirmer) 
  • Cyrian Pitteloup (à confirmer)

16h – 17h45

  • Après nous ne restera que la terre brûlée, Belgique | 2014 | 80 min | vostf
    Un film de Delphine Fedoroff (Belgique)

En avril 1986, dans la Centrale de Tchernobyl, survient l’une des plus grandes catastrophes écologiques : une explosion nucléaire d’une ampleur inégalée. Depuis, malgré le danger, dans le village ukrainien de Dytiatky, proche de la Centrale, les habitants persistent à vivre sur leurs terres, à perpétuer leurs rites et leur culture. Après 25 ans, quel regard cette communauté porte sur son histoire ? Et qu’en pensent leurs petits-enfants ? Quelles sont actuellement, les raisons de rester ou de partir ? 

Interventions :

  • Delphine Fedoroff, réalisatrice (à confirmer)
  • Laurent Coumel, maître de conférences en histoire contemporaine à l'Inalco, spécialiste de la Russie / URSS et de la Lettonie, chercheur au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) 

Pause café et thé

18h – 19h30

  • Poisson d'or, poisson africain, Sénégal | 2017 | 52 min | vostf
    Un film de Moussa Diop (Sénégal) et Thomas Grand (France)

La pêche, en Casamance, mobilise des milliers de personnes, hommes et femmes, venus de tout le Sénégal mais aussi des pays frontaliers. Les ressources sont surexploitées mais les sardinelles restent abondantes cependant. Une grave menace se profile : la création par des capitaux chinois d’une usine de farine de poisson. Activités de transformation et commerce à travers l’Afrique sahélienne vont être bouleversés.

Intervention :

  • Mikaël Serre, metteur en scène

19h30 – 21h30

  • Iron Winter, Australie, Mongolie | 2025 | 89 min | vosta
    Un film de Kasimir Burgess (Australie)

"Dans la vallée de Tsakhir en Mongolie, Batbold se confronte au plus grand défi de sa vie : assurer la survie d’un millier de chevaux lors de l’hiver le plus rude jamais enregistré. Après cette épopée et avec l’avenir de sa communauté en jeu, Batbold doit faire un choix crucial entre défendre les valeurs de sa culture, ou les abandonner en faveur d’une vie plus attrayante en ville." (Visions du Réel)

Interventions :

  • Charlotte Marchina, anthropologue, maîtresse de conférences en langue et civilisation mongoles à l’Inalco, chercheuse à l’Institut Français de Recherche sur l’Asie de l’Est (IFRAE), membre de l’Institut Universitaire de France (IUF) 
  • Gaëlle Lacaze, professeur des universités à l’UFR de géographie et aménagement, Faculté des Lettres de Sorbonne Université.