Les données du web : mener une recherche à l’ère du numérique

Le web tend à prendre une place toujours plus conséquente dans les pratiques de recherche contemporaines en sciences humaines et sociales. Non seulement on y trouve des informations nourries sur un éventail de sujets presque infini et en constant renouvellement, mais on peut aussi l’aborder comme un grand entrepôt dont les données peuvent être analysées sous différents aspects (types de contenus, fréquences et provenances de publication de ces contenus, associations thématiques, etc.), comme le reflet des dynamiques sociales, politiques, culturelles, etc., qui traversent le monde aujourd’hui. En somme, le web constitue à la fois une source précieuse pour la recherche et un objet de recherche à part entière. C’est à ces questions que s’intéressera la troisième séance du séminaire qui, à partir d’une réflexion sur les données du web, cherchera à explorer ce que mener une recherche à l’ère du numérique peut signifier. La séance s’articulera en deux temps : dans un premier temps, les termes du débat seront posés à travers la présentation d’un cadre théorique permettant de mieux cerner ce que l’expression « données du web » peut recouvrir ; dans un second temps, une présentation de deux recherches menées dans le cadre du projet Chine CoREF serviront à illustrer la manière dont ce cadre peut s’appliquer et se décliner dans le champ des études aréales, plus spécifiquement sur la Chine contemporaine.
Intervenant(e)s
- Maya Anderson-Gonzalez, chargée d’accompagnement données du web, Service accompagnement de projets et science ouverte, Humathèque
- Sébastien Colin, maître de conférences en géographie, directeur de la filière Relations internationales, Inalco, et membre du comité exécutif du projet Chine CoREF
- Virginie Arantès, post-doctorante (CNRS/UAR2999 Chine CoREF/CECMC-CCJ)
- Cinzia Losavio, post-doctorante (CNRS/UAR2999 Chine CoREF/PRODIG)
Organisation
- Bastien Sepúlveda, Chargé des humanités numériques, DIRVED - Inalco, coordinateur du projet LaCAS