Géorgie : anatomie d’une crise qui dure

Cet événement est organisé par l'Observatoire Asie centrale – Mer noire.
Portrait d'un jeune homme barbu avec une cape faite avec deux drapeaux
Mouvement de contestation pro-européen le jour de l'investiture du nouveau président prorusse, Mikhail Kavelachvili à Tbilissi le 29 décembre 2024 © Sébastien Canaud‎

Le Centre de Recherches Europes-Eurasie-CREE (Inalco) a l’honneur de vous inviter au Petit-déjeuner de l’Observatoire Asie centrale – Mer noire intitulé : "Géorgie : anatomie d’une crise qui dure".

Intervenants

  • Régis GENTÉ, journaliste indépendant (RFI, Le Figaro, France 24...) et spécialiste de l’ancien espace soviétique, installé à Tbilissi depuis 2003.

Modératrice : Sophie HOHMANN, Maître de conférences en sociologie à l'Inalco, co-directrice du CREE.

Descriptif de la manifestation scientifique 

La Géorgie a connu tout au long de 2024 des crises à répétition dont on ne saurait sous-estimer la profondeur, voire les risques de grave déstabilisation. Résistance à l'adoption d'une loi dite "sur les agents de l'étranger", contestation des résultats officiels des élections parlementaires du 26 octobre, protestations nées de la décision du gouvernement de geler le processus d'intégration à l'UE. Des crises qui elles-mêmes s'inscrivent dans une série d'autres crises qui s'engendrent les unes les autres depuis au moins 2019. Le point commun à toutes ces crises est qu'elles opposent le parti au pouvoir, le "Rêve Géorgien" de l'oligarque Bidzina Ivanichvili, au gros de la population géorgienne (et notamment de ses élites). Quel rôle celui-ci a-t-il joué dans le développement de ces crises ? Quelles sont les responsabilités de la Russie d'un côté et des Etats-Unis et de l'Europe de l'autre ? Faut-il parler d'une confrontation de nature "civile" au sein de la population géorgienne ? Fort de ses observations de terrain récoltées au fil des ans, mais aussi d'une approche comparative avec les dynamiques à l'œuvre dans d'autres anciennes républiques soviétiques, Régis Genté proposera une anatomie de la crise en cours et de décrypter le jeu de ses principaux "acteurs".

L’Observatoire Asie centrale – Mer noire

Les changements récents de paradigme ont accru la prise de conscience de la nécessité de repenser les espaces que le CREE recouvre. Trois nouveaux observatoires sont nés de ce constat : l’Observatoire de l’Europe médiane et orientale contemporaine, l’Observatoire de la Russie contemporaine et l’Observatoire Asie centrale – Mer noire).

L’Observatoire Asie centrale – Mer noire, dont ce petit-déjeuner sera la première manifestation, est dirigé par Sophie Hohmann, Catherine Poujol et Alexandre Toumarkine.

Il permet de travailler à la recherche et à l’analyse de questionnements qui traversent les sociétés concernées en s’appuyant sur différentes productions de savoirs. Sa délimitation transversale permet de croiser les géographies et les thématiques de recherches portant sur des questions politiques, sociales, économiques, géopolitiques en privilégiant une réflexion critique. 

 

De manière générale, les observatoires poursuivent un travail de veille et d’analyse sous la forme des "Petits déjeuners" consacrés à l’actualité politique, économique, géopolitique des États qu'ils recouvrent. Organisés à un rythme régulier d’environ une fois tous les deux mois, ces petits déjeuners touchent un large public : milieu universitaire, experts et milieux économiques.

Organisation
Contact

sophie.hohmann@inalco.fr