Pratiques langagières - terrains, méthodes, théories

30 janvier 2025
  • Ecole doctorale

  • Séminaire

  • SeDyL

  • Recherche

Séminaire doctoral animé par Isabelle Léglise (CNRS, SeDyL) et Valelia Muni Toke (IRD, SeDyL).
Jeunes gens au bord du fleuve - St Laurent du Maroni, Guyane
Pratiques langagières - St Laurent du Maroni, Guyane © L. Puren, 2005‎
Contenu central

L’objectif de ce séminaire est d’accompagner les M2 et doctorant.e.s intéressé.e.s par l’utilisation de pratiques langagières dans des contextes comme la famille, l’école, le travail, la santé ou la justice, traversés d’enjeux de pouvoir et d’inégalités. Une place importante est laissée aux approches méthodologiques et cadres théoriques pertinents (sociolinguistique interactionnelle, sociolinguistique critique, sociologie du langage, analyse de discours, anthropologie linguistique, anthropologie politique etc.) et à la circulation de savoirs issus de zones géographiques et traditions académiques variées afin de mettre en lien l’étude des pratiques langagières avec des problématiques socio-anthropologiques et politiques contemporaines. En 2024-2025, le séminaire se focalise sur les questions de discriminations.

Dates du séminaire en 2024-2025 : 07/02, 07/03, 04/04.

Lieu  : salle LO.01 à la Maison de la recherche de l'Inalco (2, rue de Lille - 75007 Paris)
(sauf le 07/02 exceptionnellement au PLC 65 rue des Grands Moulins, Amphi 8).

Les conférences sont également retransmises via Zoom.

Séance du 7 février 2025

Lieu : PLC (65, rue des Grands Moulins - 75013 Paris - Amphi 8) - exceptionnellement

Horaires : 14-17h

  • Birgül Yılmaz (University of Exeter) : Linguistic precarity and (im)mobility in Greece 

Based on an 18 month long ethnographic fieldwork in Athens, where I observed English language classes organised in a radical cafe, where I met a group of refugees who lived in a squat, in this presentation, I focus on how (im)mobility shapes refugees’ linguistic needs. I investigate how waiting as a bordering technology and language learning practices of refugees intersects whilst they plan their journeys to northern Europe via human smugglers. The notion of linguistic precarity refers to uncertainties, anxieties, vulnerabilities, insecurities experienced by individuals who make temporary investments in their language learning choices. I discuss how my participants mobilise vulnerability, lack of language(s), through self-organised teaching and learning, to reduce their condition of precarity.