L'Inalco et le retour de l'arabe dans le secondaire

L’Institut National des Langues et Civilisations Orientales est heureux de la volonté de l’état de développer à nouveau l’enseignement de l’arabe dans l’enseignement secondaire, maillon faible aujourd’hui de l’enseignement public et laïque d’une langue de plus de 250 millions de locuteurs dans le monde. L’INALCO  est d’autant plus concerné qu’en collaboration étroite avec Paris-Sorbonne, Paris 8 et l’ESPE,  il  organise la préparation au concours de l’agrégation d’arabe, et le Master enseignement conduisant au CAPES d’arabe.

Le rôle culturel et économique de l'arabe

L’arabe est une langue riche d’une culture ancestrale et internationale mais joue également un rôle central dans les relations avec les premiers partenaires économiques de la France. Des accords avec les pays concernés assurent, en toute logique et complémentarité, l’enseignement du français dans les pays du Maghreb et du Moyen Orient.

Ce choix est enfin un grand signe d’ouverture et de tolérance pour que l’arabe tienne toute sa place en France plutôt qu’être confinée, contestée et stigmatisée, dans des quartiers. Elle concerne de façon directe ou indirecte plusieurs millions de citoyens français  issus de l’immigration depuis une, deux générations ou plus.

L'arabe à l'Inalco

L’arabe, première langue enseignée à l’Inalco derrière le japonais, est depuis toujours intégré au sein de nos formations, recherches et manifestations culturelles. L’Inalco, missionné sur l’enseignement de plus d’une centaine de langues et civilisations encourage en permanence le dialogue entre les cultures et la connaissance de l’autre dans le respect des différences.



L’Inalco enseigne l’arabe littéral, l’arabe maghrébin (tunisien, algérien et marocain), l’arabe oriental et l’arabe syro-libano-palestinien mais  également d’autres langues et cultures fondamentales de la région comme l’hébreu, le judéo-arabe, l’araméen, le persan, les langues berbères et les langues turques.