50 ans après la prise de pouvoir par les khmers rouges. Héritage et modernité cambodgiens, une exploration de la musique de la danse et du cinéma

Cinquante ans après la prise de pouvoir par les Khmers rouges au Cambodge en avril 1975, qui a provoqué en moins de quatre ans, au-delà de millions de morts, une destruction de la société dans son ensemble : tissu social, traditions, pratiques religieuses, éducation, épuration du vocabulaire et arts, le pays a dû se reconstruire. De nombreux événements commémoratifs, conférences et tables rondes ont lieu en France sur les Khmers rouges.
La section de khmer de l'Inalco, par des projections et des tables rondes, s'intéresse à la façon dont les Cambodgiens vont faire revivre les arts en renouant avec le passé saccagé pour ensuite évoluer, en l'occurrence la musique moderne qui va accueillir et adapter avec bonheur les rythmes modernes de l'étranger tout en conservant ses styles traditionnels ou en les modernisant et le cinéma qui avaient connu un âge d'or de l'indépendance en 1953 à 1975, ainsi que la renaissance du ballet royal khmer que l'État cambodgien a su mettre en exergue comme emblème phare de sa culture.
Programme
- 14h30-16h10
Angkorisation de la danse Apsara, conférence par NUT Suppya - 16h35-17h25
Danseuses célestes du pays khmer, documentaire de Jean-Louis BERDOT et Jacques BRUNET - 17h30-19h
Table-ronde Entre Cambodge et France : transmission et diffusion de la danse classique khmère
Modératrice : Lucie Léa LABBÉ (Dr en anthropologie sociale, ethnologie)
Intervenants : NUT Suppya (Conseillère auprès du Ballet Royal du Cambodge, chargée de cours à l'Inalco), Jean-Louis BERDOT (réalisateur de films documentaires), PRUM Amara (danseuse classique khmère, fondatrice de indradevi.org), LENG Lucie (Association Ballet Classique Khmer)


