Flâneries dans l'histoire de l'Inalco
Illustrées de documents issus de nos archives, elles mettront chaque mois en lumière un épisode singulier de la vie des élèves, des professeurs ainsi que de l'ensemble des personnels. Un cycle de récits historiques proposé par le service de l’information scientifique, des archives et du patrimoine (SISAP), en appui au chargé de mission « Histoire de l’Inalco ».
Le système des bourses connaît un fort développement dans la seconde moitié du XIXe siècle, facilitant le financement des études supérieures d’élèves assidus et talentueux.
Le 24 mars 1904, un panneau pour orner le « grand salon » de l’École est commandé par le ministère de l’Instruction publique.
À la fin du XIXe siècle l’École des langues orientales est encore éclairée (et chauffée) au gaz. Ce système reste majoritaire à Paris jusqu’au début des années 1920, période où l’ampoule à incandescence commence à réellement le concurrencer.
Être situé non loin d’un fleuve n’est pas sans agrément, mais cela pose aussi parfois de menus problèmes.
Si vous vous êtes baladé dans la Maison de la recherche, vous avez peut-être déjà aperçu un curieux meuble fermé à clé et contenant des ouvrages de grands formats.
Si le poste de « directrice générale des services » est aujourd’hui occupé par Madame Valérie Liger-Belair, il s’agit d’un poste ancien, créé seulement trois ans après la fondation de l’École.
En 1870, alors que les armées françaises et prussiennes s’affrontent, l’École impériale des langues orientales traverse une période de transformations et se retrouve entraînée dans la tourmente du double siège de Paris.
Quand la Grande Guerre éclate, l’֤École est rapidement mise à contribution.
Si les étudiants et les professeurs de l’Inalco peuvent aujourd’hui profiter de deux bâtiments entièrement réservés à l’étude des langues et civilisations orientales, il n’en a pas toujours été ainsi.
C’est en 1888 que sortent les premières étudiantes diplômées de l'École des langues orientales : Florence Groff en persan et Marie Talbotier en arabe littéral et arabe vulgaire.
Avec l’arrivée de l’hiver, la question du chauffage des salles de classe nous tenaille. Le problème n’est pas neuf, il se posait déjà à l’époque de l’installation de l’école au 2 rue de Lille.