Colloque international « Les journées macédoniennes ». Les études macédoniennes : une discipline rare, le 30 novembre

Organisé par la section d'études macédoniennes et le centre de recherche Pluralité des Langues et des Identités : Didactique – Acquisition – Médiations-PLIDAM (Inalco)

Mercredi 30 novembre 2022 - 09:00-18:00 - Auditorium
Inalco, 65 rue des Grands moulins, 75013, Paris

Contact : Frosa Pejoska-Bouchereau, frosa.bouchereau@inalco.fr
 

Les études macédoniennes : une discipline rare

Ce colloque permettra de présenter le label « discipline rare » obtenu pour les études macédoniennes et de célébrer les 60 ans d’enseignement du macédonien à l’Inalco.

« Rare » signifie qu’il y a un enseignement et des recherches de cette discipline mais que cela a diminué et est limité en nombre d’apprenants, en nombre de chercheurs et nombre de lieux d’apprentissage et de recherche. 

L’intérêt pour les études macédoniennes au XIXe siècle, sur le plan mondial, a existé mais il a diminué dans le temps pour des raisons qui ne sont pas scientifiques mais politiques. Le nombre d’universités où les études macédoniennes sont enseignées s’est réduit (le nombre d’apprenants a diminué), les centres de recherche et les chercheurs qui travaillent sur les études macédoniennes a diminué (dans l’espace et dans le temps).

En France, l’Inalco est le seul établissement d’enseignement supérieur où sont étudiées les études macédoniennes en formation complète de la licence au doctorat et le seul pays au monde à avoir une chaire professorale en études macédoniennes, hors de la Macédoine du Nord.

L'obtention du label « discipline rare » garantit la reconnaissance, la protection, le développement possible des études grâce à des financements et la préservation des études macédoniennes à l’Inalco.

« Préserver et revitaliser les études macédoniennes contribuera à la diversité ethnique, linguistique et culturelle, fondement de l’Humanité. Le vieux slave qui est d’abord du vieux macédonien » (Vaillant André, Manuel du vieux slave, Institut d’études slaves, Paris, 1948 ), à l’origine de la naissance des lettres slaves et de la christianisation des slaves dans leur langue – consacré quatrième langue sacrée aux côtés du latin, grec et hébreu -, est non seulement indispensable aux recherches en études slaves mais il est aussi un « remarquable apport de la Macédoine à la culture universelle » (CASTELLAN Georges. Un pays inconnu : La Macédoine – Hier et aujourd’hui, Armeline, 2003).